Un facteur souvent oublié
Pour améliorer la compétitivité d’une entreprise, le réflexe managérial commun consiste, à tort, en l’optimisation du ratio coûts-revenus.
Pourtant, la performance économique dépend aussi de la capacité à produire des biens et services innovants et de qualité. D’où la nécessité d’entretenir un environnement propice à l’épanouissement des collaborateurs.
Cette dimension, souvent absente des réflexions sur l’organisation du travail, est une source créatrice de valeur extrêmement difficile à quantifier.
Elle dépend de trois facteurs* :
- Le cadre du travail
Equipement, équilibre vie privée / vie professionnelle, flexible working
- L’attention
Hiérarchie, gestion des compétences, encadrement
- La perception du travail
Intérêt pour le travail, engagement vis-à-vis de la société, intégration dans l’équipe
Bien-être au travail et rentabilité
Il existe une corrélation positive entre le bien-être des collaborateurs d’une entreprise et sa rentabilité**:
Coût du stress au travail
L’importance du bien-être au travail peut également être mis en évidence à travers les coûts du stress au travail.
D’après une étude de l’INRS et de l’école des Arts et Métiers Paris Tech, le stress coûte annuellement entre 0,1% et 0,15% du PIB en France (en incluant les coûts des soins notamment).
Dans les entreprises, chaque euro investi en prévention des risques psychosociaux se traduirait par des économies de coûts allant de 1 à 13 euros.
*: Baromètre Edenred-Ipsos 2016 – Comprendre et améliorer le bien-être au travail – Avril 2016
**: Terra Nova – La qualité de vie au travail : un levier de compétitivité – Octobre 2016