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Aménagement

3 façons pour remplir vos obligations d’emploi des travailleurs handicapés

La flamme des jeux olympiques a été éteinte depuis quelques semaines à Pyeongchang, ce grand rendez-vous mondial nous a offert une nouvelle occasion d’admirer les réalisations de sportifs de haut niveau. Aussi bien dans les épreuves olympiques que paralympiques.

Les prouesses des athlètes de la seconde catégorie soulignent la nette amélioration de la considération du handicap dans notre société, depuis une vingtaine d’années. En effet, la notion du mérite et de l’admiration ne se limite plus au handisport : longtemps considéré comme une contrainte, le handicap urbain se structure et s’intègre désormais au milieu de l’entreprise sans distinction avec les autres travailleurs.

La norme en matière d’égalité de l’emploi

Instaurée en 1987 et redéfinie en 2005, la loi pour l’égalité des droits et des chances a mis en place l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés pour toute entreprise de plus de 20 salariés et 3 ans d’existence.

Les employeurs répondant à ces critères sont tenus d’employer des personnes en situation d’handicap à hauteur de 6% de l’effectif de l’entreprise.

Par exemple, une entreprise comptant 52 salariés doit employer 3 travailleurs handicapés (52 x 6% = 3,12, arrondi à 3). Cela peut prendre la forme d’un contrat à durée indéterminée ou déterminée, un intérim à temps plein ou partiel, un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.

Les travailleurs bénéficiaires de cette obligation doivent remplir certaines conditions pour détenir une reconnaissance administrative de leur handicap. Plutôt que de détailler celles-ci, nous soulignons uniquement que la notion d’handicap est très variable : elle peut être physique, psychique, sensorielle ou mentale. Les entreprises se doivent donc de trouver des places pour les travailleurs handicapés au sein de leurs organisations.

Chaque année, les entreprises remplissent une déclaration obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés (DOETH) et détaillent sur ce document comment elles répondent à leur obligation.

Si celle-ci n’est pas vérifiée par l’emploi direct, des alternatives existent.

Lire aussi > Le recyclage des déchets en entreprise, bientôt une obligation ?

La sous-traitance à un établissement spécialisé (EA/ESAT)

Les entreprises adaptées (EA) et les établissements d’aide par le travail (ESAT) sont des structures dont le personnel est en situation d’handicap.

L’offre de service proposée est très large et englobe, entre autres : la manutention (conditionnement, main d’oeuvre), l’aménagement et l’entretien des espaces verts, l’hôtellerie, la restauration etc.

Il est donc tout à fait envisageable pour une entreprise de sous-traiter une partie de ses besoins à un établissement spécialisé : par exemple pour mettre en place le recyclage, organiser un afterwork, faire plaisir à ses collaborateurs avec un massage.

Vous pouvez nous consulter pour avoir plus d’informations sur les entreprises proposant des prestations de qualité.

La contribution AGEFIPH

Verser une contribution financière à l’agefiph, l’association chargée de l’emploi des personnes handicapées en milieu ordinaire, est le dernier recours pour se conformer à la loi. Les contributions alimentent un fonds qui est mobilisé pour sécuriser les parcours professionnels mais également pour soutenir les projets des entreprises : sous forme d’accompagnement pour le recrutement des handicapés.

Ce fonds accompagne également les personnes handicapées souhaitant monter un projet.

Grâce à ces actions, l’emploi des personnes en situation d’handicap s’est très bien développé ces dernières années en améliorant durablement leur emploi.

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