Un métier inspiré des startups
Sans surprise, cette nouvelle fonction arrive des Etats-Unis et plus particulièrement des startups de la Silicon Valley.
L’objectif des feel good managers est d’assurer le bien-être des collaborateurs en leur donnant envie de s’engager dans le développement de leur entreprise.
Il y a autant de Chief Happinness Officers que d’entreprises, les responsabilités varient en fonction des différentes cultures que chacune aspire à faire valoir. Cette fonction paraît de plus en plus indispensable à l’heure où seulement 11%* des salariés français se sentent engagés dans leur entreprise.
Le métier de CHO est à vocation hybride
Comme beaucoup d’autres fonctions, le métier de CHO est hybride, situé entre les responsabilités des ressources humaines ainsi que celles de la communication interne.
Ces deux fonctions pâtissent d’une image terne et déconnectée des attentes des collaborateurs. Le rôle du CHO est alors de replacer l’humain au centre des préoccupations de l’entreprise. Aux Etats-Unis, ce rôle a pris une telle importance que certains CHO siègent au comité de direction.
L’on observe plus particulièrement ce phénomène à la Silicon Valley où les startups se disputent les nouveaux talents : le CHO endosse un rôle important sur le développement de la marque employeur qui impacte directement l’attractivité des entreprise auprès des futures recrues.
Ainsi, le métier de CHO est particulièrement porté sur la vie au bureau. Le challenge de cette fonction est de faire en sorte que les collaborateurs s’approprient l’espace de travail, nouent des relations et qu’ils accroissent leur sentiment de bien-être au quotidien.
Un employé heureux est non seulement un employé à l’aise avec ses collègues, mais c’est également un collaborateur efficace, motivé et qui atteint ses objectifs. Un esprit d’entreprise sain est indissociable du bien-être des salariés. Sa forte implication intellectuelle et émotionnelle nécessite donc une bonne qualité de vie au travail.
*Etude Gallup – L’engagement des salariés – 2012.